Samedi 2 août  2025

17ème Semaine du Temps Ordinaire - Année C

La Parole

PSAUME

(Ps 66 (67), 2-3, 5, 7-8)

R/ Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu’ils te rendent grâce tous ensemble !
 (Ps 66, 4)

Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.

Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.

La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !

ÉVANGILE

« Hérode envoya décapiter Jean dans la prison. Les disciples de Jean allèrent l’annoncer à Jésus » (Mt 14, 1-12)

Alléluia. Alléluia. 
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux !
Alléluia. (Mt 5, 10)

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu

En ce temps-là,
Hérode, qui était au pouvoir en Galilée,
apprit la renommée de Jésus
    et dit à ses serviteurs :
« Celui-là, c’est Jean le Baptiste,
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
    Car Hérode avait fait arrêter Jean,
l’avait fait enchaîner et mettre en prison.
C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
    En effet, Jean lui avait dit :
« Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
    Hérode cherchait à le faire mourir,
mais il eut peur de la foule
qui le tenait pour un prophète.

    Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode,
la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives,
et elle plut à Hérode.
    Alors il s’engagea par serment
à lui donner ce qu’elle demanderait.
    Poussée par sa mère, elle dit :
« Donne-moi ici, sur un plat,
la tête de Jean le Baptiste. »
    Le roi fut contrarié ;
mais à cause de son serment et des convives,
il commanda de la lui donner.
    Il envoya décapiter Jean dans la prison.
    La tête de celui-ci fut apportée sur un plat
et donnée à la jeune fille,
qui l’apporta à sa mère.
    Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps,
qu’ils ensevelirent ;
puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.

Sources : aelf.org

Les saints du jour

Saint Pierre-Julien Eymard

Fondateur des pères du Saint-Sacrement (+ 1868)

Fils d'un boutiquier de village dans la région de Grenoble, il fut d'abord prêtre séculier. En 1839, il entre chez les Pères maristes dont il quitte la congrégation en 1856, à la suite des apparitions qu'il reçut de la Vierge Marie, le chargeant de fonder un institut sacerdotal voué à l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement.Le Père Eymard Ses dernières années furent remplies de souffrances venant de ses religieux qui n'avaient plus confiance en lui. "Donnez-moi la croix, Seigneur, disait-il, pourvu que vous me donniez aussi votre amour et votre grâce."
- Vidéo: Ouverture de la première exposition permanente consacrée à Saint Pierre-Julien Eymard, au 69 rue du Breuil à La Mure, sa ville natale.
Un internaute nous écrit: "Né le 4 février 1811 à La Mure (Isère) dans une famille d'artisan profondément chrétienne, Pierre-Julien, après un essai chez les Oblats à Marseille, a été ordonné prêtre de Grenoble en 1834. Pendant 5 ans, il exerce son ministère dans son diocèse d'abord comme vicaire à Chatte puis comme curé à Monteynard. En 1839, il entre chez les Maristes et, pendant 17 ans, y exerce des charges variées : directeur spirituel au collège de Belley en 1840, assistant général du P. Colin à Lyon en 1844, puis visiteur général et directeur du Tiers-Ordre de Marie en 1846, enfin supérieur du collège de La Seyne-sur-Mer en 1851. 
A la suite d'une 'grâce de vocation' reçue à Fourvière le 21 janvier 1851, il se sent appelé à créer un corps religieux destiné à promouvoir le culte de l'Eucharistie. Après bien des épreuves, il quitte la Société de Marie et fonde à Paris le 13 mai 1856 la Société du Saint-Sacrement, institut contemplatif et apostolique, avec l'adoration du Saint-Sacrement et des œuvres pour les laïcs, notamment la Première communion des adultes et l'Agrégation du Saint-Sacrement. En 1858, avec Marguerite Guillot, une tertiaire lyonnaise qu'il a accompagnée, il forme la branche féminine des Servantes du Saint-Sacrement, à laquelle Mgr Angebault, évêque d'Angers, conférera en 1864 son statut canonique. En 1865, le P. Eymard reçoit à Rome une grâce singulière, celle du don total de lui-même à Dieu - le 'vœu de la personnalité'. Adorateur et prédicateur infatigable, il révèle à Paris, en province et en Belgique la richesse de l'Eucharistie et il invite les fidèles à la communion fréquente. En réponse aux défis de son époque, il promeut une spiritualité animée par l'amour et dont l'Eucharistie est la source et le terme. Épuisé, il meurt à La Mure le 1er août 1868. - Béatifié par Pie XI en 1925, canonisé par Jean XXIII le 9 décembre 1962 à l'issue de la 1e session du concile Vatican II, saint Pierre-Julien Eymard a été inscrit en 1995 au calendrier liturgique de l'Église à la date du 2 août. 
Cet 'apôtre éminent de l'Eucharistie', fondateur de deux Congrégations répandues sur tous les continents, a laissé un nombre considérable de manuscrits. Ceux-ci ont fait l'objet d'une édition électronique, accessible sur le site www.eymard.org, et d'une édition imprimée, ses Œuvres complètes en 17 vol., Centro eucaristico, Ponteranica (Italie) et Nouvelle Cité (France), 2008."
- Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868) Véritable apôtre de l'Eucharistie, ce prêtre dauphinois a fondé en 1856 à Paris la Congrégation du Saint-Sacrement. Il a été canonisé par Jean XXIII en 1962.
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en France
Mémoire de saint Pierre-Julien Eymard, prêtre, d'abord diocésain, puis membre de la Société de Marie. Il fut un propagateur merveilleux du culte du mystère eucharistique, ce qui le conduisit à fonder deux nouvelles Congrégations, celle des Prêtres, et celle des Servantes du Saint-Sacrement pour vénérer et diffuser la piété envers le sacrement de l'Eucharistie. Il mourut, en 1868, à La Mure, près de Grenoble où il était né.

Source : nominis.cef.fr

Le dicton du jour

À la Saint-Eusèbe,

Au plus tard, fais battre la gerbe

Sources : nominis.cef.fr ou saint-dicton.com

Notre calendrier,

la semaine,

les mois d'août à septembre

 

Le mot du dimanche 

et la feuille dominicale