R/ Que les peuples, Dieu, te rendent grâce ;
qu’ils te rendent grâce tous ensemble ! (Ps 66, 4)
Que Dieu nous prenne en grâce et nous bénisse,
que son visage s’illumine pour nous ;
et ton chemin sera connu sur la terre,
ton salut, parmi toutes les nations.
Que les nations chantent leur joie,
car tu gouvernes le monde avec justice ;
tu gouvernes les peuples avec droiture,
sur la terre, tu conduis les nations.
La terre a donné son fruit ;
Dieu, notre Dieu, nous bénit.
Que Dieu nous bénisse,
et que la terre tout entière l’adore !
Alléluia. Alléluia.
Heureux ceux qui sont persécutés pour la justice,
car le royaume des Cieux est à eux !
Alléluia. (Mt 5, 10)
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu
En ce temps-là,
Hérode, qui était au pouvoir en Galilée,
apprit la renommée de Jésus
et dit à ses serviteurs :
« Celui-là, c’est Jean le Baptiste,
il est ressuscité d’entre les morts,
et voilà pourquoi des miracles se réalisent par lui. »
Car Hérode avait fait arrêter Jean,
l’avait fait enchaîner et mettre en prison.
C’était à cause d’Hérodiade, la femme de son frère Philippe.
En effet, Jean lui avait dit :
« Tu n’as pas le droit de l’avoir pour femme. »
Hérode cherchait à le faire mourir,
mais il eut peur de la foule
qui le tenait pour un prophète.
Lorsque arriva l’anniversaire d’Hérode,
la fille d’Hérodiade dansa au milieu des convives,
et elle plut à Hérode.
Alors il s’engagea par serment
à lui donner ce qu’elle demanderait.
Poussée par sa mère, elle dit :
« Donne-moi ici, sur un plat,
la tête de Jean le Baptiste. »
Le roi fut contrarié ;
mais à cause de son serment et des convives,
il commanda de la lui donner.
Il envoya décapiter Jean dans la prison.
La tête de celui-ci fut apportée sur un plat
et donnée à la jeune fille,
qui l’apporta à sa mère.
Les disciples de Jean arrivèrent pour prendre son corps,
qu’ils ensevelirent ;
puis ils allèrent l’annoncer à Jésus.
Sources : aelf.org
Fils d'un boutiquier de village dans la région de Grenoble, il fut d'abord prêtre séculier. En 1839, il entre chez les Pères maristes dont il quitte la congrégation en 1856, à la suite des
apparitions qu'il reçut de la Vierge Marie, le chargeant de fonder un institut sacerdotal voué à l'adoration perpétuelle du Saint Sacrement. Ses dernières années furent remplies de souffrances venant de ses religieux qui n'avaient
plus confiance en lui. "Donnez-moi la croix, Seigneur, disait-il, pourvu que vous me donniez aussi votre amour et votre grâce."
- Vidéo: Ouverture de la première exposition permanente consacrée à Saint Pierre-Julien Eymard, au 69 rue du Breuil à
La Mure, sa ville natale.
Un internaute nous écrit: "Né le 4 février 1811 à La Mure (Isère) dans une famille
d'artisan profondément chrétienne, Pierre-Julien, après un essai chez les Oblats à Marseille, a été ordonné prêtre de Grenoble en 1834. Pendant 5 ans, il exerce son ministère dans son diocèse
d'abord comme vicaire à Chatte puis comme curé à Monteynard. En 1839, il entre chez les Maristes et, pendant 17 ans, y exerce des charges variées : directeur spirituel au collège de Belley en
1840, assistant général du P. Colin à Lyon en 1844, puis visiteur général et directeur du Tiers-Ordre de Marie en 1846, enfin supérieur du collège de La Seyne-sur-Mer en 1851.
A la suite d'une 'grâce de vocation' reçue à Fourvière le 21 janvier 1851, il se sent appelé à créer un corps religieux destiné à promouvoir le culte de l'Eucharistie. Après bien des
épreuves, il quitte la Société de Marie et fonde à Paris le 13 mai 1856 la Société du Saint-Sacrement, institut contemplatif et apostolique, avec l'adoration du Saint-Sacrement et des œuvres
pour les laïcs, notamment la Première communion des adultes et l'Agrégation du Saint-Sacrement. En 1858, avec Marguerite Guillot, une tertiaire lyonnaise qu'il a accompagnée, il forme la
branche féminine des Servantes du Saint-Sacrement, à laquelle Mgr Angebault, évêque d'Angers, conférera en 1864 son statut canonique. En 1865, le P. Eymard reçoit à Rome une grâce singulière,
celle du don total de lui-même à Dieu - le 'vœu de la personnalité'. Adorateur et prédicateur infatigable, il révèle à Paris, en province et en Belgique la richesse de l'Eucharistie et il
invite les fidèles à la communion fréquente. En réponse aux défis de son époque, il promeut une spiritualité animée par l'amour et dont l'Eucharistie est la source et le terme. Épuisé, il
meurt à La Mure le 1er août 1868. - Béatifié par Pie XI en 1925, canonisé par Jean XXIII le 9 décembre 1962 à l'issue de la 1e session du concile Vatican II, saint Pierre-Julien Eymard a été
inscrit en 1995 au calendrier liturgique de l'Église à la date du 2 août.
Cet 'apôtre éminent de l'Eucharistie', fondateur de deux Congrégations répandues sur tous les continents, a laissé un nombre considérable de manuscrits. Ceux-ci ont fait l'objet d'une édition
électronique, accessible sur le site www.eymard.org, et d'une édition imprimée, ses Œuvres complètes en 17 vol., Centro eucaristico, Ponteranica
(Italie) et Nouvelle Cité (France), 2008."
- Saint Pierre-Julien Eymard (1811-1868) Véritable apôtre de l'Eucharistie, ce prêtre dauphinois a fondé en 1856 à Paris la Congrégation du Saint-Sacrement. Il a été canonisé par Jean XXIII
en 1962.
Figures de sainteté - site de l'Eglise catholique en France
Mémoire de saint Pierre-Julien Eymard, prêtre, d'abord diocésain, puis membre de la Société de Marie. Il fut un propagateur merveilleux du culte du mystère
eucharistique, ce qui le conduisit à fonder deux nouvelles Congrégations, celle des Prêtres, et celle des Servantes du Saint-Sacrement pour vénérer et diffuser la piété envers le sacrement de
l'Eucharistie. Il mourut, en 1868, à La Mure, près de Grenoble où il était né.
Source : nominis.cef.fr
À la Saint-Eusèbe,
Au plus tard, fais battre la gerbe
Sources : nominis.cef.fr ou saint-dicton.com